>> Relativement facile, quand on est de France-IOI.
Obligatoire, quand on est de France-IOI (j'espère que je ne me ferai pas jeter pour ça).
J'ai accédé à la demi-finale de Prologin en troisième, alors que je programmais depuis à peine deux ans et quelques en
C et C++, qui m'ont été enseignés par l'association Jeunes-Science Bordeaux qui m'a fait connaître Prologin.
En seconde, je codais toujours comme un porc (je n'ai cessé de le faire réellement que trois ans plus tard,
c'est-à-dire l'an dernier), et j'avais des connaissances mathématiques et algorithmiques extrêmement limitées (ça
m'étonnerait que je susse ce qu'était une file ou même une pile à l'époque). J'ai quand même été sélectionné pour la
finale.
Je considère ainsi que l'accès à la finale est relativement facile, même si le niveau a augmenté depuis quatre ans (du
fait de la hausse de la limite d'âge et une plus grande influence de l'informatique auprès des jeunes recrues).
Toutefois, mon jeune âge avait sans doute joué, et en parallèle je maîtrisais un petit peu les fonctions récursives,
ainsi que d'autres techniques algorithmiques élémentaires. Ça se résumait surtout à énormément de pratique pour très peu
de théorie (en gros, je codais tout seul dans ma chambre).
Je n'ai découvert France-IOI que l'année suivante, en première.
>> matrice (merci a la spé maths)
En fait, j'entends surtout algorithmes sur des tableaux à deux dimensions, pas ce qu'on voit en spécialité
mathématiques. Le genre d'algorithmiques quadratiques bateau que l'on trouve au niveau 2 sur France-IOI et que j'adorais
faire quand j'étais gamin.
>> pas besoin de maîtriser les arbres binaires pour Prologin
En effet, j'exagère, les arbres généralistes sont bien plus importants. Mais à ma demi-finale en 2010, l'épreuve écrite
était à peu près infaisable si on n'utilisait pas un arbre binaire comme structure de données. M'enfin c'était une
exception ; tout le monde en a souffert.
>> Donc la méthode traditionnelle ? Même pour réviser "à fond" ?
En effet, c'est probablement stratégique de voir sur quels types de problèmes tu bloques, plutôt que de tout faire.
Déjà, l'idée est de maîtriser un minimum la méthode
France-IOI : reformulation du problème, dessins pour
modéliser la situation, pseudo-code courts pour structurer l'algorithme. Personnellement, je la maîtrise très mal parce
que j'ai toujours la flemme de prendre un papier et un stylo,mais ça te permettra de visualiser sur quel type de
problème tu bloques et de t'exercer sur les problèmes qu'il faut.
>> je ne suis pas pessimiste, mais plutôt dans l'optique connaît tes limites, et apprend de toutes tes défaites a
advance war et autres jeux de stratégies que t'es pas vraiment fait pour ça
Je suis également exécrable en jeux de stratégie, et pourtant le principe m'a toujours amusé, de voir l'économie dans un
jeu vidéo plutôt que la réalité.
Il faut une idée… Même parmi les dix premiers, certains disent : « Franchement, si j'ai pu arriver là, c'est que ce
n'était pas si compliqué ! » Le classement à la finale est assez aléatoire ; cela dit j'ai à chaque fois été dans les
50.